
Nouvelle définition de l’entreprise à haute intensité énergétique
Le décret-loi n° 131 G.U. n° 228 du 29-9-2023 a remanié le mécanisme des subventions accordées aux entreprises à forte intensité énergétique à compter du 1er janvier 2024.
À partir du 1er janvier 2024, les facilités accordées aux entreprises grandes consommatrices d'énergie seront accessibles aux entreprises qui, au cours de l'année précédant la présentation de la demande de facilités, ont eu une consommation annuelle d'électricité d'au moins 1 GWh et qui remplissent au moins l'une des conditions suivantes :
a) elles opèrent dans l'un des secteurs à HAUT risque (voir annexe 1) ; b) elles opèrent dans l'un des secteurs à risque MOYEN (voir annexe 1) ; c) bien qu'elles n'opèrent dans aucun des secteurs visés aux points a) et b), elles ont bénéficié en 2022 et/ou 2023 du régime précédent.
Annexe 1 (secteurs à risque élevé et moyen) Ne sont pas éligibles les entreprises qui, bien que remplissant les conditions énoncées aux points a), b) et c), se trouvent en situation de difficulté au sens de la communication 2014/C 249/01 de la Commission européenne. Les entreprises sont soumises aux contributions suivantes pour couvrir les charges de système générales destinées à soutenir les énergies renouvelables :- Entreprises a), dans la limite du plus petit des deux montants suivants : 15 % des frais généraux ou 0,5 % de la valeur ajoutée brute de l'entreprise ;
- Entreprises b), dans la limite de 25 % des frais généraux ou de 1 % de la valeur ajoutée brute de l'entreprise, selon la valeur la plus faible ;
- Entreprises (c), dans la mesure de la valeur la plus faible :
- pour les années 2024, 2025 et 2026, entre 35 % des frais généraux et 1,5 % de la valeur ajoutée brute de l'entreprise
- pour l'année 2027, entre 55 % des frais généraux et 2,5 % de la valeur ajoutée brute de l'entreprise
- ou pour l'année 2028, entre 80 % des frais généraux et 3,5 % de la valeur ajoutée brute de l'entreprise.
- mettre en œuvre les recommandations formulées dans le rapport d'audit énergétique, lorsque la durée d'amortissement de l'investissement ne dépasse pas trois ans et que le coût correspondant ne dépasse pas le montant de l'aide reçue ;
- réduire l'empreinte carbone de la consommation d'électricité d'au moins 30 % de ses besoins grâce à des sources sans carbone ;
- investir une part d'au moins 50 % du montant de la facilitation dans des projets qui entraînent des réductions substantielles des émissions de gaz à effet de serre.
Catégories
Tech
Date de parution
12 février 2024
Temps de lecture
3 minutes